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Le bilan des soldes d’été 2021 : ce n’est pas un bon cru !

La Confédération des commerçants de France a interrogé ses adhérents, des commerçants indépendants, sur le déroulé des soldes d’été de l’année 2021 par rapport aux soldes d’été 2019 et 2020.

En comparant les deux années, 2019 et 2020, la tendance est quasiment identique : 49 % des commerçants indépendants notent une baisse de leurs chiffres d’affaires par rapport à 2020 et 54 % par rapport à 2019, baisse comprise entre 10 et 25 % pour près de deux tiers d’entre eux.

Ils sont 28 % à noter une hausse de chiffres d’affaires cette année, par rapport à 2020 et 18 % une hausse par rapport à 2019 (augmentation majoritairement comprise en 10 et 25 %).

Les soldes d’été 2021 sont donc clairement en baisse par rapport aux deux années précédentes, peu importe la date des soldes. Les raisons évoquées par les commerçants sont principalement les suivantes : le contexte sanitaire, la baisse de la consommation et des dates de soldes qui ne sont pas adéquates, notamment pour le commerce indépendant.

En effet, la date des soldes au 30 juin est jugée trop tôt pour 54 % des commerçants, à la bonne date pour 34 % d’entre eux et trop tardive pour 12 % des détaillants.

Quant à la durée des soldes, la majorité (51 %) se prononce pour une durée de quatre semaines (régime actuel). 19 % préféreraient une durée de 3 semaines et seulement 10 % six semaines de soldes.

Ce sondage a également été l’occasion d’interroger les commerçants sur leurs principales préoccupations. Les Assises du commerce proposées par le Ministre Alain GRISET au second semestre devront tenir compte. Il s’agit majoritairement de la question des stocks (39 % des réponses), la concurrence du e-commerce (27 %), les promotions et dates des soldes (16 %) et les loyers (8 %).

Concernant les soldes, on doit les maintenir ! C’est un évènement commercial important. Peut-être à l’occasion des Assises, retravailler leur rythme des soldes sera nécessaire.

Enfin, la CDF a interrogé les détaillants indépendants sur l’avenir de leurs commerces. Un quart des chefs d’entreprises sont très inquiets par rapport à la pérennité de leur commerce (en fonction de la poursuite des aides ?).