Alors que les ordures ne cessent de s’amonceler sur les trottoirs de la capitale et que l’insalubrité devient intenable pour les commerçants, les restaurateurs et les habitants, la Confédération des Commerçants de France tire la sonnette d’alarme et demande des mesures d’urgence à la Mairie de Paris.

Avec plus de 7000 tonnes de déchets recensés dans la capitale, la situation devient insoutenable pour les commerçants de proximité, les restaurateurs et les parisiens. Les images sont impressionnantes et font le tour du monde.

La situation devient dramatique d’un point de vue sanitaire, car selon les spécialistes, les déchets alimentaires en putréfaction ainsi que les matières plastiques en décomposition ne sont pas sans risque pour nos poumons. Entre les gaz qui s’échappent des poubelles et les odeurs des champignons et bactéries qui s’y développent, les risques sont nombreux. A cela se rajoute la présence très visible des rats qui dissuade les parisiens de se déplacer non sans risque.

La situation devient alarmante également d’un point de vue économique et touristique. Les commerçants de proximité et particulièrement les restaurateurs sont pénalisés dans leur activité et les clients se font de moins en moins nombreux !

La Confédération des Commerçants de France demande à la Mairie de Paris de prendre des mesures d’extrême urgence pour rétablir des conditions d’exploitation et de vie normales en vue de soutenir le commerce et l’artisanat. Les commerçants de proximité et les restaurateurs sont des TPE, déjà durement impactées par la période Covid et fragilisées par l’inflation, la forte hausse de l’énergie de ces derniers mois, le remboursement des PGE… Pourront-ils survivre à cette nouvelle épreuve ? Il est urgent d’agir !

Pour Francis Palombi, président de la Confédération des Commerçants de France « la situation devient intenable pour nos commerçants. L’encombrement des trottoirs et des places de stationnement, les fortes odeurs et la présence très visible des rats et autres rongeurs dissuadent les franciliens et les touristes de venir dans nos établissements. Notre activité est en baisse, nous avons besoin de mesures d’extrême urgence pour traiter cette insalubrité grandissante et ainsi retrouver des conditions de vie et d’exploitation normales. Nous constatons des baisses de fréquentation allant de 20 à 50%.»